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FILM / VIDÉO - INSTALLATION VERSIONS I - IV

Chorégraphie et interprétation : Céline Bellut ​

Version IV  VIDEO " I WON'T GO TO HEAVEN "

avec l'artiste  Peter  Haas

PREMIERE Festival "Zeitzeug" Edition en ligne -Novembre. 2020

Version III 

avec l'artiste Peter Haas  

PREMIÈRE  " Ateliers " de  PACT Zollverein, Essen - Novembre 2018

Joué  dans "Les artistes sont présents" à  Quartier am Hafen, Cologne  et  au Festival "Explosive", Brême - Mai 2019

Version II  

PREMIÈRE au Festival "Fünfzhenminuten" au StudioBuhneKöln - 2019

"Freie Performance Kultur #4", Cologne - Dezember 2018

 " Crazy Monday"  Cologne - Décembre 2017  

Version I

3ème prix "Das Beste Deutsche Tanzsolo" euro-scène Leipzig - Novembre 2017

« Le troisième prix revient à Céline Bellut de  Cologne, qui change brusquement d'un vertige tournant déclenchant le public à des mouvements minimes.  Le jury fait l'éloge de la Française pour son langage dansé indépendant et sa rupture avec les attentes".   (traduit de l'allemand) Dimo Riess - LVZ Kulturredaktion

Comment le corps, pris dans le tourbillon des attentes perfectionnistes, peut-il retrouver sa liberté en embrassant l’imperfection comme un acte de résistance ?  

Cette installation vidéo-performance est un solo en constante évolution, développé sur plusieurs années. À ce jour, j’ai créé quatre versions de cette œuvre entre 2017 et 2020. En explorant les notions de perfectibilité et de virtuosité dans l’art performatif, j’ai entrepris une série de rotations mécaniques et techniques, synchronisées aux rythmes frénétiques du post-rock et du punk issus de l’ex-Yougoslavie.  

L’évolution de cette création est profondément liée à mon parcours artistique. Je remodèle continuellement ce solo pour approfondir les thèmes récurrents de mon travail : la critique de la perfectibilité des corps performatifs et de la virtuosité qui leur est imposée, les rendant obéissants et normatifs ; la recherche de modes de création durables et écoféministes, célébrant le recyclage et le compostage ; et une quête d’inclusivité dans l’art.  

En 2018, avec la troisième version présentée aux Ateliers du PACT Zollverein, le solo a pris un tournant décisif. Il est devenu une installation vidéo-performance où j’ai repoussé encore plus loin les limites de mon endurance physique. J’ai exécuté le solo trois fois de suite au sein de l’installation, filmant chaque tentative et les superposant en projection. Ce dispositif a créé un trio de versions simultanées de moi-même, luttant pour exécuter une chorégraphie conçue pour ne tolérer aucune erreur, tentant de m’adapter à un système trop rigide pour être accompli sans faille.  

À travers cette lutte, je mets en lumière la tension entre le corps humain et les exigences de perfection. En exposant mes erreurs, j’invite le public à célébrer l’imperfection et à remettre en question les normes sociales, transformant ainsi la performance en un acte de résistance contre l’infaillibilité imposée par notre société contemporaine.  

La musique joue un rôle central dans ce travail, s’inspirant du post-rock et du punk underground yougoslave, avec des groupes comme DU DU A, Margita je mrtva et Kaznimirov Kazneni Korpus.

Un corps qui bouge est un corps qui danse, personne n’a la légitimité de dire ce qui est ou n’est pas un corps apte à danser. Suis l’ennui sans jugement. Cultive l’empathie pour créer du lien. N’aie pas peur des idées radicales, mais ne poursuis pas la radicalité. L’expérience humaine est universelle. Condamne l’inaccessible. Ne crée pas pour te placer au-dessus de celle qui reçoit ton travail, l’art n’est pas une célébration de ses créateur.ices

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